Le type même du vichysto-résistant et celui d’un fonctionnaire qui soucieux de sa carrière applique les ordres sans état d’âme. Capable des pires actes avec comme exemple l’execution d’ordre de repression sanglante de manifestations, ou de meurtre de résistants arrétés.
Lors d’actes de se type le collaboration est complète et indéniable, ce n’est que on en 1943, 1944 lorsque le personnel sent le vent tourner va tacher de rendre divers service à la résistance pour se couvrir lors des épurations de fin de guerre.
On ne peut/doit donc pas considérer les divers fonctionnaires qui ont collaborés avec vichy pour par la suite s’en détourner comme des résistants.
L’Express Hors serie de Mars Avril 2010 y consacre un article avec comme illustration le cas de Maurice papon qui fut très médiatisé à l’époque. Il y est parfaitement décrit se phénomène migratoire d’un camp à l’autre suivant la période du conflit.
Les motivations, très variées allaient de la déception sincère à l’égard de l’expérience Pétain pour ceux qui rompirent après l’invasion de la zone sud en novembre 1942, au cynisme bien trempé, chez ceux qui quittèrent le navire alors que le naufrage ne fesait plus de doute pour les Nazis.