Le Syndrome vichysto-résistant

Le type même du vichysto-résistant et celui d’un fonctionnaire qui soucieux de sa carrière applique les ordres sans état d’âme. Capable des pires actes avec comme exemple l’execution d’ordre de repression sanglante de manifestations, ou de meurtre de résistants arrétés.
Lors d’actes de se type le collaboration est complète et indéniable, ce n’est que on en 1943, 1944 lorsque le personnel sent le vent tourner va tacher de rendre divers service à la résistance pour se couvrir lors des épurations de fin de guerre.
On ne peut/doit donc pas considérer les divers fonctionnaires qui ont collaborés avec vichy pour par la suite s’en détourner comme des résistants.

L’Express Hors serie de Mars Avril 2010 y consacre un article avec comme illustration le cas de Maurice papon qui fut très médiatisé à l’époque. Il y est parfaitement décrit se phénomène migratoire d’un camp à l’autre suivant la période du conflit.

Les motivations, très variées allaient de la déception sincère à l’égard de l’expérience Pétain pour ceux qui rompirent après l’invasion de la zone sud en novembre 1942, au cynisme bien trempé, chez ceux qui quittèrent le navire alors que le naufrage ne fesait plus de doute pour les Nazis.

Anciens SS – gardiens de camps – le procès des complices – Then and Now ( Demjanjuk )

Le mercredi 23 decembre 2009 le monde annonçait le procès d’ancien complices des Nazis, se procès vient completer la longue suite des anciens SS des einzatsgruppen, des gardiens de camps, des collaborateurs ext ….

Actuellement on compte pas loin de 692 00 noms de personnes soupçonnées d’avoir participé aux crimes nazis ou d’en avoir été des témoins directs ou complices. Tous ont été consignés et sont archivé en vu d’un future procès après mise en examen, ou également procès par contumace.
Dans toutes ses affaires de condamnations, la difficulté pour juger tout ses anciens complices étaient purement juridique ou simplement que trop d’allemands y auraient été mêles. De plus pendant les dernières décennies et jusqu’à la chute du mur de Berlin, les plus petits maillon de la machine d’extermination nazi, les receveurs d’ordre n’étaient pas considéré comme coupable. Depuis tout se temps ils vivaient un existence paisible aux quatre coins du monde.


Heinrich Boere lors de son procès.

Jugé pour le meurtre de trois civils tués en représailles à une attaque de résistants contre les forces allemandes aux Pays-Bas durant la Seconde Guerre mondiale.

Lors de ses procès spectacles ( il ne faut pas se voiler la face, condamner quelqu’un 60 ans après avoir utilisé pour certain leurs services c’est un véritable scandale et cela n’a pour but que de se donner bonnes conscience à ceux qui les ont protégé et couvert pendant plus d’un demi siècle ) on parle souvent des expatriés en Amérique du sud mais nombre de nazi ou collaborateurs actifs ont trouvé refuge au « pays de la liberté et des droits de l’homme » qui sont les États-Unis d’Amérique eux même.
Depuis quelques années on peut voir resurgir de loin des personnes qui ont vécu pendant des décennies paisiblement avant de se faire rattraper par leur passée. Pour ceux qui sont encore vivant.
Le procès « Demjanjuk » est celui de John Demjanjuk.


John Demjanjuk « then and now« 

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