En novembre 1943 le comité francais de libération nationale CFLN a tranché. Entre Henri Giraud, l’évadé de Konigstein aux moustaches aussi arquées que ses jarrets et le dissident de Londres, Charles de Gaulle, au profil conquérant, il a élu le second comme unique président.
Ensuite, Giraud a été nommé commandant en chef par son ancien rival. C’en est donc fini de la Dyarchie compliquée qui régnait sur le CFLN crée le 3 juin sous la coprésidence des deux généraux.
Depuis son arrivée en Afrique du Nord le 30 mai de Gaulle a dû compter avec la méfiance de Roosvelt qui n’envisage toujours pas que la France puisse recouvrer sa souveraineté politique avant la libération de son territoire par les Alliés.
Mais le soutien que lui a apporté la résistance intérieure et la défection progressive des giraudistes séduits par ses capacités d’homme d’Etat, ont conforté l’autorité du chef de la France combattante. Les bévues de son adversaires maladroit qui tient la politique en horreur ont fait le reste.
Bientot réunie une Assemblée consultative garantira la légitimité d’un véritable gouvernement français.