Chant Historique – La complainte du partisan

La Complainte du partisan est une chanson écrite comme le chant des partisan en 1943. Les paroles de Emmanuel d’Astier de La Vigerie, et une musique originale de Anna Marly.
Elle est diffusée pour la première fois à la BBC à destination de la France occupée et de la résistance.

Elle est désormais moins connue que le presque homonyme Chant des Partisans des mêmes compositeurs.

Les All’mands étaient chez moi
On m’a dit: « Résigne-toi »,
Mais je n’ai pas pu.
Et j’ai repris mon arme.

Personne ne m’a demandé
D’où je viens et où je vais
Vous qui le savez,
Effacez mon passage.

J’ai changé cent fois de nom
J’ai perdu femme et enfant
Mais j’ai tant d’amis
Et j’ai la France entière

Un vieil homme dans un grenier
Pour la nuit nous a cachés
Les All’mands l’ont pris
Il est mort sans surprise
Hier encore nous étions trois
Il ne reste plus que moi
Et je tourne en rond
Dans la prison des frontières

Le vent passe sur les tombes
Et la liberté viendra
On nous oubliera!
Nous rentrerons dans l’ombre.

Chant Historique – Le chant des Partisans

Le Chant des partisans est l’hymne de la Résistance française pendant l’occupation les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.
Sa date de création intervient en 1943 avec des paroles de Joseph Kessel et de Maurice Druon, la musique quant à elle est une composition de Anna Marly.

Ami, entends-tu le vol des corbeaux sur nos plaines,
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu’on enchaîne,
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme
Ce soir, l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades,
Ohé les tueurs, à vos armes et vos couteaux, tirez vite.
Ohé saboteur, attention à ton fardeau dynamite…

C’est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères
La haine à nos trousses et le faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens aux creux des lits font des rêves.
Ici, nous vois-tu, nous on marche et nous on tue… nous on crève…

Ici, chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait, quand il passe.
Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute…

Les travailleurs du service du travail obligatoire (STO) relève les prisionniers de 1940 en Allemagne

Affiche de propagande en faveur du STO

Les premiers travailleurs pour le travail en Allemagne spnt partis. Ils sont 12 000 à avoir accepté la « relève » des prisonniers de 1940.
Pierre Laval à put obtenir des autorités allemande, et notamment de Fritz Sauckel, que, pour trois travailleurs acceptant de se mettre au services des usines allemandes et de contribuer ainsi à augmenter leur production, un prisonniers français revienne au pays.
Cette expatriation volontaire pour les premiers estime Pierre Laval, est préférable à une réquisition de la main-d’oeuvre de la zone occupée.

Les premiers retour seront attendu pour le moi d’aout.

Affiche de propagande en faveur du STO

Le service du travail obligatoire (STO) provoqua le départ dans la clandestinité de près de 200 000 jeunes réfractaires, dont environ un quart gagnèrent les maquis et donc la résistance.
Cette apport considérable pour la Résistance eut du mal à être géré, dans toutes les régions ou des maquis étaient en formation des centaines de volontaires arrivèrent plus ou moins subitement et les chefs de maquis deja en manque d’équipement durent gérer l’arrivé. (manque d’argent, de vivres, d’armes etc…)

Les réfractaires au STO forment également un élément du groupe au sein duquel 35 000 évadés de France gagnèrent l’Espagne puis l’Afrique du Nord et s’engagèrent dans la France libre et participèrent à la libération de leur pays.

On ne peut cependant pas nier que dee nombreux réfractaires se contentèrent de se cacher à leur domicile ou de s’embaucher dans des fermes isolées où ils servirent de main-d’œuvre à des paysans complices.

Bir Hakeim – Le succès de Koenig

C’est en se 11 juin 1942 que que les Britaniques du lieutenant général Ritchie ont été sauvés du désastre.
Assaillis depuis quatorze jours par les forces germano-italiennes du général Rommel, ils ont pu, grâce à la 1re brigade de la France libre du général Koenig, se rétablir sur de nouvelles positions.

Le général Bernard Saint-Hillier décrit la position que l’ensemble des troupes vont devoir défendre.

« Simple croisement de pistes dans un désert aride, caillouteux et nu que balaient les vents de sable, Bir Hakeim est vu de partout. Le champ de bataille se caractérise en effet par une absence totale de couverts et d’obstacles naturels.
La position englobe une légère ondulation sud-nord, que jalonne un ancien poste méhariste, sans valeur défensive, et, près d’un point coté 186, les deux mamelles, qui sont les déblais de deux anciennes citernes.
À l’est de l’ondulation, une grande cuvette inclinée vers le nord. Kœnig divise le point d’appui en trois secteurs, défendus par trois des bataillons. Le 2e bataillon de la 13e DBLE tenant la façade est.
Le 3e en réserve, forme plusieurs groupes mobiles dotés de véhicules et de canons de 75 ou de 25 portés, disponibles pour mener des reconnaissances parfois lointaines à l’extérieur du réduit.

Le système défensif emploie massivement les mines. Le commandant Vincent, de la brigade FFL, décrit ainsi les défenses de Bir Hakeim : Pour donner de la profondeur à ce système défensif relativement linéaire, un marais de mines, c’est-à-dire une surface très grande faiblement minée, précède la position.
Les branches nord et nord-est de ce marais s’étendent jusqu’aux centres de résistance voisins. À hauteur du Trigh-el-Abd, elles sont reliées par une bande minée.

Le triangle ainsi déterminé sur le terrain, qui est baptisé zone du V, est surveillé par des patrouilles motorisées de la brigade FFL. »



Attaque des légionnaires de la 13 DBLE lors de la bataille de Bir Hakeim

l’évacuation de Dunkerque – Opération Dynamo

Dunkerque évacuée

L’opération Dynamo a rencontré un succès inespéré. Sur les quelques 400 000 hommes que la percée allemande avait isolés au nord de la ligne Sedan-Abbeville, moins de 40 000 sont finalement restés aux mains de l’ennemi. Dès le 27 mai, le vice-amiral Britanique Ramsay a engagé l’évacuation maritime entre 600 et 800 bâtiments de toutes sortes, jusqu’à simple yachts, des remorqueurs de la Tamise.

Les forces Françaises mettaient en œuvre 336 bâtiments de guerre, de commerce ou de pêche, y compris des navires de pêche belges dont les équipages avaient été remplacés ou renforcés par des marins français.
Malgrs kes vedettes allemandes et les batteries cotières, 342 162 soldats ont ainsi pu être évacués, 338 226 sur la Grande-Bretagne et 3936 sur le Havre et Cherbourg pour retarder l’avancé Allemande.

Longue colonnes de soldats attendant leur embarquement pour la Grande Bretagne.

Mers el-kébir – La tagédie

En se 3 juillet devant Oran on peut lire se type de message, Le Bretagne est ravagé par les incendies et les explosions, a chaviré, entraînant dans la mort 977 officiers et marins. A 16h53, le commandement britannique a donné l’ordre d’ouvrir le feu sur les bâtiments français !
L’ultimatum anglais laissait craindre le pire : se joindre à la marine britannique pour continuer la lutte contre l’axe ou appareiller avec équipages réduits à destination d’un port anglais, les navires étant restitués à la paix.

En cas de refus, le commandement français était invité à se saborder.

L’amiral Gensoul a refusé. Un ralliement aurait risqué de rompre l’armistice, et il ne pouvait envisager de saborder des navires intacts.

La france et l’exode mai 1940

La campagne a pris un visage d’angoisse. Larupture du front français à Sedan a jeté sur les routes toute une population terrorisée par le déluge de fer et de feu que les Stuka et les chars font pleuvoir indistinctement sur les civils et les militaires.

Charettes, bicyclettes, motocyclettes et automobiles déferlent en flot ininterrompu en direction de l’ouest et du sud.
Par leur propre spectacle et par les nouvelles ( fauses ou vraies ) qu’elles propagent, ces foules sèment la peur et la panique dans les villages qu’elles traversent.

Partout c’est une vision d’horreur que de voir ces miséreux s’abattre dans les champs ou sur les places des mairies, se bousculant autour d’un maigre repas ou dormant au soleil et se réveillant soudainement dans un cri, lorsque le bruit d’un moteur leur fait croire que les bombardements allemands ont repris.

Sur les routes de l'exode. Les civils quittent leur maison avec leurs maigres bien sur des moyens de fortune.

Joseph Darnand et la Milice Française – 1943

Joseph Darnand
Joseph Darnand

L’année 1943 marque la complète collaboration entre le France de Vichy et l’occupant Allemand.
Dans le cadre de cette collaboration Joseph Darnand cré la milice Française qui doit soutenir les troupes allemandes dans la traque des résistants, des juifs, tziganes ….

Il prononce une phrase en se 31 janvier 1943 à Vichy.

« Notre volonté est de voir instaurer en France un régime autoritaire national socialiste »

C’est en ces termes que Joseph Darnand a défini la mission de la Milice, nouvelle organisation politico-militaire dont l’existence est entériné par la loi 63 parue au Journal officiel.
Héro des deux guerres Joseph Darnand entend que la milice épaule l’action du gouvernement en luttant notamment contre le marché noir.

Tous les miliciens auront un unfiromes bleu marin et pour insigne le gamma grec représentation zodiacale du bélier, symbole de la force et du renouveau. Elle bénéficiera de la sollicitude de Vichy, et Pierre Laval ne cache pas qu’il veut s’en servir pour contrebalancer l’influence du Parti populaire français de Jacques Doriot et du Rassemblement national populaire de Marcel Déat.
Jouant un rôle de police auxiliaire, cette franc-garde collaborera activement avec les Allemands dans leur lutte contre la Résistance et s’illustrera au cours de nombreuses opération répressives, apportant une aide des plus précieuses et sa connaissance du terrain aux occumpants.

Le débarquement allier au Maroc – Operation Torch

Dans le cadre de l’opération Torch les alliers prirent bien avant la Normandie pied sur le sol nord africain.

Le « verrou » marocain a sauté. Au terme de deux jours de combat, la résistance française (alors sous contrôle de vichy ) s’est éteinte.
Mais le bilan est lourd : près de 1000 tués et autant de blessés.
Sept navires de surface et cinq sous marins perdus témoignent de la violence de l’opposition au débarquement anglo-américain. Depuis l’armistice, Casablanca représentait de loin le secteur le plus défendu en Afrique du Nord.

Il aura fallu toute la puissance de feu des bâtiments américains et l’intervention de l’aviation pour que les hommes du contre-amiral Kent Hewitt et du major général Gorge Patton viennent à bout des secteurs de Port-Lyautey, Fédala et Safi.

Fidèle à Pétain, le résident général Charles Noguès n’entendait pas se rendre sans combattre.
Après une longue période de revers, au cours de laquelle les forces de l’Axe ont atteint le point maximal de leur avance, le débarquement marque la reprise de l’offensive alliée à l’Ouest.



Pvt Wilburn K. Ross – 3rd Div

Company G – 30th Infantry 3rd Infantry Division Medal of Honor

Fin Octobre 1944, la 3rd Division a beaucoup de peine à progresser en direction de St Dié.

Le 7th Infantry Regiment est bloqué au Col du haut Jacques.

Le 28 octobre, le 30th Regiment se met en route pour prendre les Allemands à revers par le nord en prenant Hill 616.

Hill 616 est une position stratégique à 4 km de St Dié qui domine le col du Haut Jacques.

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